#11: Amagon

Décevant

3 août

**Titre: Amagon**
**Éditeur: American Sammy**
**Développeur: Aicom**
**Année: 1989**
**Genre: action**
**Nombre de joueurs: 1**

Commentaires

Dans Amagon vous êtes un marine qui doit traverser l’île du Pacifique sur laquelle son avion s’est écrasé, devant affronter en chemin tout le règne animal et des extra-terrestres.

Pour survivre il n’a que son fusil d’assaut pour se défendre et si tout jamais il manque de balles il devra se reposer sur de bons coups de crosses pour repousser toute la faune qui lui en veut.

Après avoir accumulé suffisammement de points, Amagon peut se transformer en Megagon, un collosse dont les coups de poings sont plus puissants qu’un fusil et pouvant même sacrifier un de ses points de vie pour lancer une onde de choc. La durée de ce mode dépendra du nombre de points accumulé en Amagon avant l’activation de sa transformation.

L’utilisation judicieuse de ce pouvoir est essentielle car en tant que simple humain Amagon est extèmement fragile, le moindre contact le tuant d’un coup. Pire: les ennemis ne lui laisseront pas le temps de souffler, tellement qu’on dirait un jeu d’arcade fait pour gober des pièces! Pour tourner le fer dans la plaie il faudra attendre le niveau 4-1, presque la fin du jeu, pour avoir droit de continuer au lieu de reprendre du début une fois les vies très rapidement épuisées.

Si l’ambiance du jeu est générique, certains boss se distinguent comme une double tête de lion flottante, un hippopotame géant ou le dernier boss, un extra-terrestre clairement inspiré du monstre de Flatwood, un cryptide de la Virgine aux États-Unis.

Verdict: Décevant

Outre les boss, ce jeu a peu à offrir, surtout à cause de sa difficulté ridiculement élevée pour un jeu plus cartoonesque. À essayer seulement pour relever un défi ou pour rapidement faire le tour avec un émulateur et un code de Game Genie pour obtenir des balles à l’infini.

S’il était plus facile avec une fonction de continuer dès le début il aurait pu être correct mais sans plus.